Une organisation britannique de défense des droits humains dénonce les prétendues « bulles humanitaires » israéliennes à Gaza comme une stratégie calculée de famine et de déplacement forcé. Selon Mohamed Jamil, directeur de l'Organisation Arabe des Droits Humains au Royaume-Uni, ces zones strictement contrôlées servent de couverture à des objectifs militaires et politiques plus larges.

Jamil alerte sur une dangereuse escalade de la punition collective à Rafah. Sous couvert d'aide humanitaire, Israël exploiterait la détresse des civils affamés pour renforcer son emprise sur Gaza. « C'est une catastrophe humanitaire orchestrée », accuse-t-il, dénonçant des mois de privations délibérées sous les bombardements et le blocus.

Le responsable compare les plans israéliens à « l'option nucléaire » évoquée par certains officiels, prévenant qu'ils pourraient mener à un massacre sans précédent. Il fustige l'utilisation de l'aide comme levier, violation flagrante du droit international, et dénonce une stratégie globale d'asservissement par la faim et le contrôle.

Face à la famine imminente et aux déplacements massifs, Jamil appelle les gouvernements arabes et islamiques à agir : « Nous assistons à un génocide par la faim et l'exil forcé. Le silence équivaut à complicité. »