Les avions de guerre israéliens ont encore frappé une école abritant des civils déplacés dans le centre de Gaza, faisant au moins 20 morts palestiniens, dont de nombreux enfants. Le bombardement de l'école Abu Hmaysa, dans le camp de réfugiés d'Al-Bureij, a transformé ce sanctuaire supposé en un tas de décombres.

Le Mouvement de la Résistance Islamique (Hamas) a dénoncé un crime de guerre et appelé à une intervention urgente des instances internationales pour stopper ce qu'il qualifie de "génocide systématique". Le ciblage répété des écoles, abris et hôpitres révèle, selon le mouvement, une stratégie délibérée visant à anéantir le peuple palestinien.

Les Comités de la Résistance ont fustigé la complicité de la communauté internationale, particulièrement des États-Unis qui fournissent les armes utilisées dans ces attaques. Ils dénoncent un "holocauste sioniste" et appellent les nations arabes, islamiques et toutes les consciences libres à agir.

Le massacre d'Al-Bureij s'ajoute à une longue liste de crimes commis durant les 578 jours de blocus et d'agression israélienne contre Gaza, plongeant toute une population dans la famine et le désespoir. Sans médicaments, sans aide, sans sécurité, Gaza n'est plus que ruines et douleur.

Alors que les dirigeants mondiaux débattent, Gaza saigne. Une question persiste : combien de vies faudra-t-il encore sacrifier avant que le monde n'agisse ?