1er Mai à Gaza : Le droit au travail réduit en cendres

Alors que le monde célèbre la Fête du Travail, les travailleurs de Gaza pleurent parmi les ruines d'une guerre qui a anéanti leurs moyens de subsistance. Selon la Fédération générale des syndicats palestiniens, 95% des ateliers et usines de Gaza ont été détruits par l'offensive israélienne, réduisant l'économie en cendres et privant toute une population de travail, de dignité et d'espoir.

Des secteurs entiers - pêche, construction, menuiserie, couture, transport - ont été rayés de la carte. Avec un chômage dépassant 80%, les travailleurs gazouis subissent non seulement la perte de leur emploi, mais aussi le traumatisme d'avoir perdu collègues, foyers et communautés. Ce n'est pas qu'un effondrement économique : c'est une destruction systématique du droit à vivre et travailler.

La Fédération appelle à faire du 1er Mai une journée de solidarité mondiale - non de célébration, mais de protestation. Les travailleurs de Gaza, qui bâtissaient des maisons et nourrissaient leur terre, font aujourd'hui face à la famine. Cuisines communautaires, bateaux de pêche et équipes de secours ont été bombardés. Des agriculteurs tués en cultivant leurs champs pendant les trêves, leur sang arrosant la terre qu'ils chérissaient.

Cette guerre a pulvérisé l'économie gazouie, plongeant la bande de Gaza dans des mois de ténèbres et de faim. La Fédération avertit : la reconstruction prendra des années, si elle est un jour permise. Machines détruites, terres brûlées, blocus empêchant toute réparation.

Pourtant, parmi les décombres, les travailleurs de Gaza résistent - mains nues mais esprit indompté. La Fédération exige justice : procès pour crimes de guerre, application des mandats internationaux, fin de l'impunité. Ce 1er Mai, ils ne demandent pas la charité, mais la solidarité, la vérité et des comptes.

Source : Safa News