Depuis plus de sept semaines, plus de deux millions de Palestiniens à Gaza vivent un cauchemar sans fin—bombardés depuis les airs, affamés sur le sol, et abandonnés par une grande partie du monde. Alors que le siège se resserre, l'Agence des Nations Unies pour les Réfugiés de Palestine (UNRWA) alerte sur une catastrophe sans précédent.
Depuis le 18 mars, Israël a intensifié sa campagne militaire à Gaza, réduisant en ruines des maisons, des écoles et des hôpitaux, tout en bloquant chaque point d'entrée pour l'aide humanitaire. Nourriture, médicaments, carburant et fournitures essentielles sont délibérément empêchés de franchir les frontières. Les entrepôts en Égypte et ailleurs débordent de produits vitaux qui n'atteignent jamais Gaza. Les conséquences sont dévastatrices : des enfants s'évanouissent de faim, des familles boivent de l'eau contaminée, des patients meurent faute de soins.
Ce n'est pas une catastrophe naturelle—c'est une tragédie créée par l'homme. Des familles entières, dont beaucoup sont des réfugiés à plusieurs reprises, meurent de faim sous les yeux du monde. Il n'y a aucune zone sûre, aucun refuge, aucune échappatoire. Les agences humanitaires sont paralysées, leurs convois contraints de rebrousser chemin, tandis que les appels internationaux restent ignorés. Le peuple de Gaza est puni collectivement, ses vies traitées comme des dommages collatéraux dans une guerre sans limites.
Face à cette situation, la condamnation internationale s'est intensifiée, mais les déclarations seules ne peuvent protéger les civils des conséquences. Alors que les salles de classe se vident et que les rêves s'effondrent, les enfants palestiniens grandissent au son des drones plutôt qu'aux berceuses. Les parents fouillent les décombres à la recherche de leurs fils et filles. Le monde regarde, publie des communiqués, mais n'agit pas.
À moins que le blocus ne soit levé et que l'aide ne circule librement, le peuple de Gaza continuera de souffrir—et de mourir—dans une cage de silence. Et l'histoire se souviendra non seulement de ce qui a été fait, mais aussi de ceux qui ont permis que cela arrive.
Source : Safa News