Depuis que Itamar Ben-Gvir, chef d’extrême droite du parti Pouvoir Juif, a pris ses fonctions de ministre de la Sécurité intérieure en décembre 2022, les conditions des prisonniers palestiniens se sont gravement détériorées. Entre janvier 2023 et juin 2025, au moins 110 détenus sont décédés dans les prisons israéliennes, un chiffre record qui souligne l’aggravation dramatique des conditions carcérales.
Les témoignages d’anciens prisonniers décrivent une surpopulation extrême, une malnutrition sévère, des privations alimentaires délibérées et des conditions de vie insalubres. Beaucoup ont subi des violences physiques, une oppression systémique et de longues périodes d’isolement. Près de 60 % des détenus souffrent de maladies chroniques, certains mourant en détention ou peu après leur libération en raison de soins médicaux insuffisants.
Les grèves de la faim et autres protestations menées par les prisonniers visent à attirer l’attention sur leur détention illégale et sur les souffrances extrêmes qu’ils endurent. Les observateurs des droits humains rappellent que ces pratiques violent le droit international, notamment la Quatrième Convention de Genève, et s’inscrivent dans un schéma plus large d’oppression intensifiée depuis le début de la guerre génocidaire sur Gaza le 7 octobre 2023.
Source : Safa News