Gaza fait face à l’un des plus grands défis de reconstruction de l’histoire moderne après la guerre génocidaire israélienne, avec des niveaux de destruction sans précédent sur l’ensemble de l’enclave, confirmés par des évaluations locales et internationales.
Les autorités estiment que plus de 70 millions de tonnes de débris couvrent désormais une grande partie du territoire, tandis que l’ONU en recense environ 55 millions. Enfouis sous ces décombres, plus de 20 000 munitions non explosées représentent une menace constante pour les civils, les équipes de secours et les travailleurs humanitaires.
La reconstruction reste gravement entravée par le blocus israélien, qui empêche l’entrée de la machinerie lourde et des matériaux essentiels. Selon les experts de l’ONU, le seul déblaiement pourrait prendre jusqu’à quinze ans, tandis que le coût estimé des travaux dépasse 55 milliards de dollars. Environ deux tiers des infrastructures ont été endommagées ou détruites, et plus de 70 % des habitations sont inhabitables. L’électricité, l’eau et l’assainissement sont effondrés, forçant des centaines de milliers de familles déplacées à vivre dans des abris temporaires ou parmi les ruines de leurs anciens foyers.
Les organisations humanitaires alertent sur les risques environnementaux et sanitaires liés aux matériaux toxiques et aux explosifs instables présents dans les débris, insistant sur l’urgence d’une action internationale coordonnée pour éviter une catastrophe humanitaire prolongée. Gaza tente ainsi de reconstruire les bases de la vie civile sous le poids d’une dévastation sans précédent.
