Des organisations de défense des droits humains ont appelé à l’entrée immédiate de journalistes internationaux et de comités d’enquête à Gaza afin de documenter les crimes de guerre et d’assurer la responsabilité des auteurs. Cet appel intervient à la suite du récent cessez-le-feu, que beaucoup jugent fragile tant que le droit international n’est pas respecté et que les causes profondes de la dévastation de Gaza ne sont pas traitées.
Les observateurs soulignent que l’accès libre et sans restriction aux médias est essentiel pour révéler la catastrophe humanitaire laissée derrière : destruction massive des maisons, effondrement des infrastructures et paralysie des services vitaux. Les défenseurs des droits humains avertissent que bloquer les journalistes ou empêcher l’entrée des équipes d’enquête reviendrait à dissimuler l’ampleur du génocide, à protéger les responsables de tout examen et à priver les victimes de justice. Ils insistent également sur l’urgence d’autoriser l’entrée d’experts médico-légaux et d’équipes techniques pour récupérer les corps sous les décombres et identifier les disparus.
Les organisations rappellent enfin qu’une véritable solution durable exige bien plus qu’un cessez-le-feu temporaire : la levée immédiate du blocus, la restauration de la liberté de circulation et le lancement sans délai de la reconstruction des maisons, des hôpitaux, des écoles et des infrastructures vitales. C’est seulement à travers ces mesures que le peuple de Gaza pourra retrouver sa dignité, sa sécurité et ses droits fondamentaux après deux années de guerre génocidaire.
Source : Safa News