À peine quelques heures après l’annonce d’un accord de cessez-le-feu destiné à mettre fin à deux années de guerre génocidaire, Gaza a de nouveau été secouée par des vagues de bombardements aériens. Les frappes, visant Gaza-Ville et les districts du nord, ont éclaté alors que les Palestiniens s’apprêtaient à accueillir une pause tant attendue dans les hostilités. Ce calendrier jette un sérieux doute sur le respect et la mise en œuvre réelle de l’accord.
Selon les secouristes de Gaza, les bombardements ont commencé peu après l’annonce d’un cadre de cessez-le-feu conclu lors de pourparlers sous médiation égyptienne. L’accord prévoit le retrait des forces d’occupation, l’entrée de l’aide humanitaire et un échange de prisonniers, et a été salué par les négociateurs palestiniens comme une victoire chèrement acquise grâce à la résilience du peuple assiégé. Mais pour les civils, ces frappes ravivent la crainte que ce cessez-le-feu ne soit qu’une pause de plus dans une guerre sans fin. « Nous espérions un soulagement, » confie un habitant, « mais nous voilà de nouveau sous les bombes. »
Pour beaucoup, ces attaques rappellent une réalité amère : à Gaza, même les accords risquent de s’effondrer sous le poids de la méfiance et des promesses brisées. Les humanitaires appellent à une action immédiate pour faire respecter la trêve, avertissant que tout retard coûtera davantage de vies. Les dirigeants palestiniens, tout en condamnant les frappes, réaffirment que l’accord incarne l’unité et les sacrifices de leur peuple, et promettent de lutter pour sa pleine application malgré la reprise de la violence. La population meurtrie de Gaza demeure ainsi suspendue entre un espoir fragile et la dure réalité de la dévastation continue.
