Depuis 26 jours consécutifs, la bande de Gaza vit au rythme des bombardements, marquant un nouveau chapitre d'horreur dans l’agression israélienne en cours. Sans aucun refuge possible, les civils, les familles déplacées, les enfants et les femmes deviennent les cibles d’un feu nourri qui ne distingue rien ni personne. Vendredi matin, 15 Palestiniens ont été tués dans des frappes israéliennes, dont 10 membres de la famille Al-Farra, tous anéantis en une seule attaque.
Selon le ministère de la Santé à Gaza, depuis la reprise de l’offensive israélienne le 18 mars, 1 542 Palestiniens ont été tués et 3 940 blessés. Chaque jour, les bilans s’alourdissent, traduisant une volonté de destruction systématique des vies, des foyers et des espoirs palestiniens.
Les ordres d’évacuation se multiplient, poussant les populations à fuir encore et encore. Dernièrement, l’armée israélienne a publié une nouvelle carte exigeant le départ immédiat des habitants d’Al-Shuja’iyya, un quartier déjà réduit en ruines. Ces ordres, impossibles à suivre faute de lieu sûr, s’apparentent à des condamnations à mort déguisées.
De Jabalia à Khan Younis, jusqu’à Rafah, la mort frappe à toute heure, sans avertissement. Des familles sont décimées dans leur sommeil, les écoles deviennent des cimetières, et des enfants comme Sham Abu Aoun meurent dans la terreur, les corps mutilés. Chaque nom, chaque vie fauchée, incarne un avenir réduit au silence, non par une fatalité, mais par une guerre menée sans relâche.
Face à cette tragédie, le silence de la communauté internationale résonne comme une complicité. Gaza est effacée, maison après maison, famille après famille. Pourtant, au cœur de cette obscurité, le peuple palestinien continue de se dresser. Des mères étreignent les souvenirs de leurs enfants, des pères fouillent les décombres dans l’espoir de retrouver les leurs, et des enfants marchent pieds nus sur les cendres, portant en eux une vie qu’on tente d’éteindre, mais qu’ils refusent d’abandonner.
Source : Safa News