Le ministère de la Santé de Gaza lance un cri d'alarme face à une catastrophe humanitaire sans précédent, où bombardements israéliens et famine conjuguent leurs effets dévastateurs. Le système de santé, à bout de souffle, ne parvient plus à faire face à l'hécatombe quotidienne.

Le Dr Munir Al-Bursh, directeur général du ministère, révèle que les hôpitaux enregistrent quotidiennement environ 100 victimes des frappes israéliennes, dont 28 enfants tués en moyenne chaque jour - preuve du ciblage systématique des civils.

La famine fait des ravages tout aussi meurtriers : 20 personnes sont mortes de faim en seulement 48 heures, beaucoup s'effondrant d'épuisement dans les rues. La malnutrition généralisée provoque désormais de nouvelles urgences sanitaires, comme une flambée de syndromes de Guillain-Barré, maladie neurologique aggravée par la pénurie alimentaire et l'eau contaminée.

L'UNICEF qualifie la situation de "catastrophique", avec des réserves de nourriture et d'eau bien en-dessous des seuils d'urgence. Le ministère exige une intervention internationale immédiate pour briser le siège et stopper le massacre. Sans action urgente, Gaza sombrera davantage dans l'horreur, sous le regard complice de la communauté internationale.