La bande de Gaza a connu une nouvelle escalade meurtrière, marquée par des frappes aériennes et des bombardements d’artillerie incessants. En seulement vingt-quatre heures, plus de 60 civils, dont des femmes et des enfants, ont été tués à Gaza-Ville, tandis que des centaines d’autres ont été blessés. Les équipes médicales, opérant dans des conditions extrêmement dangereuses, peinent à soigner les blessés dans des hôpitaux gravement endommagés, alors que l’accès aux soins devient de plus en plus périlleux. Des appels pressants ont été lancés pour protéger les services médicaux et garantir un accès sûr aux soins.
Les frappes ont visé des zones résidentielles, des camps de réfugiés et même des établissements de santé. Des drones et des tirs d’artillerie ont réduit des maisons en ruines, laissant des familles entières piégées sous les décombres. Dans certains quartiers densément peuplés, des véhicules piégés ont explosé, aggravant encore l’ampleur de la destruction. Ces attaques ne font qu’accentuer la crise humanitaire, plongeant davantage une population déjà soumise à des années de blocus, de privations et d’offensives militaires répétées dans un cycle de souffrance insoutenable.
Depuis le début de la guerre, plus de 66 000 Palestiniens ont été tués et près de 170 000 blessés, en grande majorité des femmes et des enfants. L’ampleur de ces pertes met en lumière le coût humain insoutenable du conflit et soulève des questions urgentes sur la protection des civils et le respect du droit international. Cette nouvelle série d’assauts marque un chapitre sombre de plus dans une guerre qui semble loin de s’achever.
Source : Safa News