Septembre s’est révélé l’un des mois les plus meurtriers à Gaza, avec plus de 2 100 vies arrachées sous un bombardement incessant. Des quartiers entiers ont été rayés de la carte, des familles brisées, et des survivants contraints de fuir à travers des rues réduites en ruines, à la recherche d’une sécurité qui n’existe plus.

Le nord de la bande de Gaza a payé le plus lourd tribut : des vagues de frappes ont aplati des blocs résidentiels entiers et poussé des dizaines de milliers de personnes à quitter leurs maisons. Le centre et le sud n’ont pas été épargnés, ajoutant des centaines de morts supplémentaires à un bilan déjà accablant. Les habitants décrivent des districts entiers transformés en champs de gravats, où ceux qui restent vivent encerclés par le feu, la faim et le deuil.

Depuis octobre 2023, le bilan dépasse les 66 000 morts et des dizaines de milliers de blessés. Le siège a provoqué une famine qui a déjà emporté des centaines de vies, notamment d’enfants. Après près de deux ans de guerre, Gaza traverse l’un des chapitres les plus sombres de l’histoire moderne, avec la certitude que l’ampleur de la destruction et de la souffrance marquera les générations à venir.