Le Parlement israélien a adopté en première lecture une loi autorisant l’exécution des prisonniers palestiniens, une décision vivement condamnée par les organisations de défense des droits humains. Pour les critiques, ce projet traduit une plongée inquiétante dans la brutalité assumée, en tentant de légaliser une violence d’État qui piétine le droit international et les principes fondamentaux de justice.
Cette initiative intervient dans un contexte de guerre qui a déjà coûté la vie à des dizaines de milliers de civils à Gaza. Pour beaucoup, les prisons sont un autre champ de bataille de cette offensive, et ce texte législatif confirme la volonté d’institutionnaliser des pratiques depuis longtemps dénoncées comme des exécutions extrajudiciaires. Les défenseurs des droits alertent sur une tentative cynique de donner une façade de légitimité à un système déjà responsable de morts en détention liées à la torture, à la négligence et aux abus.
L’avancée de cette loi illustre le sentiment d’impunité grandissant avec lequel Israël agit, foulant aux pieds les conventions internationales et sapant les normes mondiales qui proscrivent la peine capitale. Pour les militants, il s’agit non seulement d’une attaque directe contre les prisonniers palestiniens, mais aussi d’un précédent dangereux qui institutionnalise la barbarie. Comme l’a résumé une organisation de défense des droits, c’est la descente vers la « loi de la jungle », où les Palestiniens sont réduits à des proies et où l’exécution devient politique d’État.
Source : Safa News