Les Nations unies ont réclamé la fin immédiate des attaques visant la Flottille de la Liberté en route vers Gaza pour briser le blocus et acheminer de l’aide humanitaire. Le Haut-Commissariat aux droits de l’homme a demandé l’ouverture d’une enquête indépendante et impartiale, affirmant que le ciblage de navires civils transportant des secours était « indéfendable ».

À bord, les militants ont rapporté avoir été visés par des fusées éclairantes, des explosifs et même des substances chimiques suspectées, alors qu’ils approchaient des côtes de Gaza. Au large de la Grèce, plusieurs drones auraient largué des objets non identifiés provoquant des explosions et des coupures de communication. L’un des navires, le Spectre, a été frappé dans la nuit de mercredi, illustrant l’escalade des menaces contre ceux qui tentent de porter secours aux habitants de l’enclave assiégée.

Malgré ces dangers, la flottille — partie de Barcelone et désormais composée de plus de 50 bateaux au large de la Crète — poursuit sa mission avec détermination. Pour les militants, il s’agit d’un acte de défi face à un blocus jugé « illégal et étouffant ». Le déploiement d’une frégate italienne pour protéger le convoi souligne l’inquiétude internationale croissante, alors que les bateaux avancent vers Gaza au nom de la solidarité et de la justice.