160 pays reconnaissent la Palestine : un tournant historique face au génocide à Gaza

Le nombre de pays reconnaissant l’État de Palestine a grimpé à 160, suite à une série de déclarations lors d’une conférence de haut niveau aux Nations unies sur la solution à deux États à New York. La réunion, co-organisée par l’Arabie saoudite et la France, a réuni des dirigeants du monde entier, le président palestinien Mahmoud Abbas s’adressant aux participants par visioconférence. La conférence a mis en lumière un consensus international croissant exigeant l’arrêt immédiat de la guerre en cours à Gaza et l’allègement de la catastrophe humanitaire qui y sévit.

Plusieurs pays européens ont officiellement reconnu la Palestine lors de l’événement. La France, le Luxembourg, la Belgique, le Portugal, Monaco et Andorre ont rejoint la liste croissante, citant le génocide en cours, l’expansion des colonies et la situation désastreuse à Gaza comme raisons décisives. Les dirigeants ont insisté sur le fait que cette reconnaissance n’est pas symbolique, mais constitue une affirmation des droits légitimes du peuple palestinien, et que la paix ne peut être atteinte qu’à travers une solution à deux États viable. Les responsables saoudiens et de l’ONU ont réitéré l’urgence de mettre fin à l’occupation et de restaurer la stabilité dans la région.

La conférence a également lancé des appels pressants pour un cessez-le-feu et la libre acheminement de l’aide humanitaire. Des dirigeants de Turquie, de Jordanie, d’Égypte, du Brésil et d’autres nations ont dénoncé les attaques contre Gaza, les qualifiant de violations du droit international et, dans certains cas, d’actes de génocide ou de nettoyage ethnique. Avec 160 États désormais reconnaissant la Palestine, la pression internationale s’accroît sur Israël pour mettre fin aux opérations militaires, permettre l’acheminement de l’aide aux civils et engager de nouvelles négociations de paix. Ce momentum reflète un changement crucial dans les attitudes mondiales envers la souveraineté palestinienne et l’urgence de mettre fin à la guerre génocidaire en cours.

Source : Safa News