À Khan Younis, le petit Alaa Ahmed Al-Arja, âgé de cinq ans, est décédé après avoir succombé à la malnutrition et au manque de soins médicaux, symbole tragique du coût humain écrasant du blocus imposé à Gaza. Les hôpitaux, débordés, peinent à répondre à l’afflux de cas d’enfants et de nourrissons privés de traitements vitaux, entraînant des pertes déchirantes qui illustrent la fragilité de la vie sous siège.
En seulement deux jours, treize enfants ont péri au complexe médical Nasser, parmi eux des bébés prématurés et des fœtus victimes de fausses couches. Les médecins tirent la sonnette d’alarme : la malnutrition et la pénurie de ressources médicales de base provoquent des décès quotidiens, signe alarmant d’une crise qui s’aggrave alors que la guerre et le blocus continuent de ravager la population.
Pour les deux millions d’habitants de Gaza, accéder à la nourriture, aux soins et aux biens essentiels relève désormais d’un combat quotidien. Les morts recensées à Nasser ne sont qu’un miroir d’une catastrophe humanitaire plus large, où les enfants — les plus vulnérables — sont condamnés à une survie précaire sous l’ombre du siège et de l’agression permanente.
Source : Safa News