Le ministère de la Santé de Gaza a averti que les hôpitaux fonctionnent dans des conditions catastrophiques, avec un taux d’occupation des patients dépassant 250 %. Les services surpeuplés, le manque extrême de personnel, de médicaments et d’équipements, ainsi que l’afflux incessant de blessés ont poussé le fragile système de santé au-delà du point de rupture.

Les services d’urgence des quelques hôpitaux encore opérationnels sont débordés, tandis que les équipes médicales peinent à réaliser des interventions vitales sans stocks de sang ni matériel de base. Le ministère décrit la réalité de Gaza comme un « triangle de terreur » : faim, bombardements et privation de soins, où patients et victimes se retrouvent piégés sans aucun refuge sûr.

Près de 800 000 habitants restent dans la ville de Gaza sous bombardements constants, tandis que les déplacements massifs vers le sud ont encore aggravé la pression sur des infrastructures déjà épuisées. Le ministère de la Santé a averti que les indicateurs montrent que la bande de Gaza est au bord d’une épuisement total des médicaments et des fournitures, transformant la crise en une catastrophe à grande échelle.

Depuis le début de la guerre génocidaire d’Israël le 7 octobre 2023, au moins 65 141 Palestiniens ont été tués et 165 925 blessés, pour la plupart des femmes et des enfants. La famine a également frappé, faisant 435 morts, dont 147 enfants, soulignant le coût insupportable d’un conflit visant délibérément les civils de Gaza et ses services vitaux.