Le Bahreïn a officiellement accepté les lettres de créance du nouvel ambassadeur israélien, Shmuel Refael, à un moment où les Palestiniens de Gaza endurent la famine et une violence incessante. Cette cérémonie, présidée par le ministre des Affaires étrangères Abdullatif bin Rashid Al Zayani, provoque l’indignation en accordant une légitimité diplomatique à une puissance occupante accusée de génocide.

Cette décision intervient après le rappel de l’ambassadeur bahreïni de Tel Aviv fin 2023, alors que l’offensive sur Gaza s’intensifiait. Ce retour à une relation normalisée révèle une contradiction frappante entre la position officielle des gouvernements arabes et la colère de leurs peuples, qui rejettent majoritairement la normalisation et affichent une solidarité vibrante avec la résistance de Gaza.

Alors que les hôpitaux de Gaza s’effondrent, que des familles meurent de faim et que des vies sont anéanties sous les bombes, l’ouverture des capitales arabes aux envoyés israéliens renforce le sentiment d’isolement des Palestiniens. Plutôt que d’exiger des comptes, l’expansion des relations avec un occupant accusé de crimes de guerre envoie un message de indifference glaçant à un peuple luttant pour sa survie.