Au moins dix personnes supplémentaires, dont deux enfants, sont mortes de faim à Gaza au cours des dernières 24 heures, portant le bilan de la famine à 313 morts depuis le début de l'assaut. Parmi elles, on compte 117 enfants, et les autorités sanitaires avertissent que le nombre de victimes augmente quotidiennement alors que la famine s'étend sans contrôle dans l'enclave assiégée.

La crise humanitaire a atteint des proportions catastrophiques. Plus d'un million de personnes souffrent désormais d'insécurité alimentaire aiguë, tandis que les hôpitaux sont confrontés à de graves pénuries de nourriture thérapeutique, de médicaments, d'eau potable et de suppléments nutritionnels. Les groupes vulnérables, notamment les enfants, les femmes enceintes, les personnes âgées et les blessés, courent un risque extrême de mort alors que les ressources s'épuisent.

Les convois humanitaires restent bloqués aux frontières de Gaza, empêchés d'entrer malgré des besoins désespérés. Des rapports sur le terrain indiquent que les civils qui cherchent de la nourriture sont pris pour cible, tandis que les fournitures humanitaires sont entravées ou pillées sous le regard des forces d'occupation. Les médecins affirment que la situation se transforme en une catastrophe incontrôlable alors que les hôpitaux luttent pour traiter les patients affamés sans soutien médical ou nutritionnel de base.

Les responsables avertissent que sans une action internationale immédiate pour ouvrir les points de passage et livrer une aide sans restriction, des centaines de milliers de vies supplémentaires pourraient être perdues. La faim à Gaza n'est plus une crise silencieuse ; elle est devenue une arme de guerre, privant les civils de leur droit le plus fondamental : celui de vivre.