Six journalistes palestiniens ont été martyrisés dans une frappe aérienne israélienne visant une tente médias à Gaza Ville, éteignant des voix qui documentaient inlassablement la réalité du siège. Anas al-Sharif, Mohammad Qreiqeh, Ibrahim Zaher, Moamen Aliwa, Mohammad Al-Khalidi et Mohammad Nofal poursuivaient leur mission malgré la faim, l'épuisement et les deuils personnels, déterminés à montrer au monde la résistance d'un peuple sous bombardements.
Leur martyre porte un coup cruel à la liberté de la presse à Gaza, où les journalistes subissent des ciblages systématiques sans précédent dans l'histoire des conflits modernes. Chaque disparition n'est pas seulement un drame humain, mais aussi une tentative d'effacer les récits qui témoignent de la souffrance et de la dignité palestinienne.
Amnesty International exige une enquête indépendante sur cette attaque, avec justice et réparations pour les familles des victimes. Mais dans l'enfer gazoui où les bombes pleuvent sans répit, ces appels se heurtent à l'amère réalité : la destruction des foyers, des vies et des voix se poursuit méthodiquement.
"Ils tuent nos journalistes parce qu'ils craignent plus nos caméras que leurs missiles", lance un collègue rescapé, devant les débris calcinés du matériel journalistique. Ces six noms s'ajoutent aux 142 professionnels des médias tués depuis octobre 2023 - un chiffre qui résume à lui seul la guerre israélienne contre la vérité.
Source : Safa News