La décision d'élargir les opérations militaires à Gaza a provoqué une vague de condamnations des instances internationales. L'Organisation de coopération islamique a dénoncé une intensification du schéma de déplacements forcés et de destruction qui place l'enclave au bord de l'effondrement total, en violation flagrante du droit international et des décisions de la Cour internationale de Justice.
À Bruxelles, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a pressé Israël de renoncer à cette escalade et d'ouvrir tous les axes humanitaires. "Un cessez-le-feu immédiat n'est plus une option mais une obligation morale", a-t-elle insisté, alors que les civils endurent des conditions inhumaines.
La pression diplomatique s'intensifie face à une situation qui échappe à tout contrôle. Bombardements, famine organisée, maladies et déplacements massifs créent une crise qualifiée de "famine provoquée" par les ONG. Reste à savoir si les mots se traduiront enfin en actes pour stopper ce qui s'apparente à un châtiment collectif.
Source : Safa News