Massacre à Jabalia : l'occupation israélienne cible une clinique de l'ONU, 16 enfants parmi les victimes

Une nouvelle tuerie endeuille Gaza après le bombardement israélien d'une clinique de l'UNRWA dans le camp de réfugiés de Jabalia. Le bilan est accablant : 22 civils tués dont 16 enfants, arrachés à la vie sous les décombres de ce qui servait de dernier refuge à des familles déplacées.  

Les autorités palestiniennes dénoncent un crime prémédité. "Ce centre était parfaitement identifié, ses coordonnées transmises à l'armée d'occupation" souligne le Bureau des médias de Gaza. "C'est le 220ème abris pour déplacés pris pour cible. La communauté internationale assiste en spectatrice à un génocide."  

Sur place, les secouristes décrivent l'indicible. "Des jouets éparpillés parmi les corps d'enfants, des mères hurlant le nom de leurs petits" témoigne un ambulancier épuisé. L'UNRWA, exsangue, rappelle que ses structures sanitaires ne sont plus que des cibles mobiles pour l'aviation israélienne.  

Alors que les survivants creusent encore les décombres à mains nues, Gaza lance un ultime appel : ces massacres systématiques doivent cesser. Mais dans le silence complice des capitales occidentales, la machine de mort israélienne continue de broyer des vies, des familles, toute une civilisation.  

Ce crime s'inscrit dans une stratégie d'effacement : depuis octobre, 1410 familles palestiniennes ont été entièrement exterminées, rayées des registres civils. Aujourd'hui à Jabalia, demain où ? La question n'est plus de savoir si le monde réagira, mais combien d'enfants devront encore mourir avant que ces crimes ne soient qualifiés pour ce qu'ils sont : un génocide.

Source : Safa News