Le Conseil de sécurité israélien a approuvé un plan de prise de contrôle totale de Gaza Ville, suscitant l'horreur des Palestiniens. L'Autorité palestinienne a qualifié cette décision de "crime absolu", dénonçant une poursuite du "génocide, des meurtres systématiques, de la famine et du siège". Le Hamas a averti que cette occupation mettrait en danger la vie des otages palestiniens, tandis que le Jihad islamique y voit "un nouveau chapitre de la guerre d'extermination".
Dans une Gaza déjà ravagée par une famine orchestrée, les habitants luttent pour survivre. Les autorités sanitaires rapportent près de 200 morts de faim, dont des dizaines d'enfants. L'ONU décrit des scènes "apocalyptiques" où des familles désespérées se battent pour obtenir une aide humanitaire sporadique. Un père de famille déplacé décrit les distributions de nourriture comme "une bataille", avec des denrées suspendues à des hélicoptères hors de portée. Médecins Sans Frontières dénonce des morts lors de distributions chaotiques, qualifiant cette situation de "meurtres orchestrés et de déshumanisation" des civils.
En Europe et au Royaume-Uni, la pression monte pour une action concrète. Le Premier ministre britannique Keir Starmer a jugé "erronée" la décision d'escalade israélienne, prédisant "davantage de bains de sang". Au Parlement britannique, le chef du SNP Stephen Flynn a exigé des sanctions contre Israël, soulignant qu'"un génocide se déroule sous nos yeux à Gaza".
Les analystes palestiniens estiment que ces réactions tardent à venir. Le Haut-Commissaire aux droits de l'homme de l'ONU a déclaré que le plan israélien "doit être immédiatement stoppé" car il viole le droit international. Mais pour les Gazaouis, les mots ne suffisent plus. Seuls un cessez-le-feu, des couloirs humanitaires ouverts et la fin du blocus pourraient éviter une catastrophe plus grande encore. Comme le note un reporter international, Gaza est devenue "apocalyptique", un combat non pas pour un territoire ou la politique, mais simplement pour survivre.
Source : Safa News