Plus de 500 écoles ont été bombardées par Israël à Gaza, beaucoup réduites en gravats, dans ce que Human Rights Watch qualifie jeudi d'attaques "délibérées et illégales" contre les infrastructures civiles. Le rapport souligne l'impact dévastateur sur les enfants gazouis, ces écoles servant souvent de refuges aux familles déplacées avant d'être transformées en champs de massacre.

Des centaines de civils ont péri dans ces frappes, tandis que des milliers d'enfants se retrouvent privés d'espaces sûrs pour apprendre ou se protéger. HRW alerte sur un effondrement durable du système éducatif gazoui, volant à toute une génération son droit à l'éducation. L'ONG exige un embargo immédiat sur les armes à Israël et l'application de la Convention sur le génocide.

Depuis octobre, soutenue par les États-Unis, l'armée israélienne mène une campagne marquée par des massacres, déplacements forcés, famine et destruction systématique des infrastructures, malgré les condamnations internationales et les injonctions de la CIJ. Avec plus de 61 000 Palestiniens tués (majoritairement femmes et enfants) et une famine qui s'étend, Gaza voit son futur s'effacer méthodiquement.