À Gaza, le déni de dignité humaine

Les Nations Unies tirent la sonnette d'alarme : à Gaza, les ressources s'épuisent, le temps presse, et chaque jour, des vies innocentes sont sacrifiées. Le Haut-Commissariat aux droits de l'homme de l'ONU condamne fermement les violations du droit international par Israël, notamment les évacuations forcées qualifiées de "crimes brutaux", témoignant d'un mépris total pour la dignité humaine. Ces ordres d'expulsion quotidiens réduisent l'espace vital des familles palestiniennes, les poussant vers une mort certaine.

Michael Fakhri, Rapporteur spécial de l'ONU sur le droit à l'alimentation, accuse Israël d’utiliser la faim comme arme de guerre, entraînant la mort de milliers d’enfants. Il appelle à des sanctions immédiates contre Tel Aviv pour ces politiques inhumaines. Par ailleurs, des soldats israéliens font face à des poursuites judiciaires à l’étranger pour des crimes de guerre présumés à Gaza.

Depuis le 18 mars, Israël a émis pas moins de dix ordres d’évacuation obligatoire dans toute la bande de Gaza, des mesures considérées par l’ONU comme des violations graves du droit humanitaire international. Plus de la moitié de la population du nord de Gaza est touchée, tandis que les déplacés du sud ne bénéficient d’aucune garantie de sécurité. Des dizaines de milliers de civils sont piégés à Khan Younis et Rafah, contraints de choisir entre un nouvel exode ou une mort probable sous les bombes.

Mahmoud Basal, porte-parole de la Protection civile, alerte sur le sort incertain de 50 000 habitants de Rafah, constamment ciblés par les frappes israéliennes. Face à cette situation désespérée, le mouvement Hamas appelle la communauté internationale à agir de toute urgence pour briser le siège et mettre fin aux massacres qui touchent plus de deux millions de Palestiniens.

Source : Safa News