288 morts en 100 heures, l'escalade meurtrière d'Israël pulvérise les dernières zones 'sûres

En seulement quatre jours, 288 Palestiniens - majoritairement des enfants, des femmes et des personnes âgées - ont été tués dans une vague de frappes aériennes israéliennes qui anéantit les derniers refuges à Gaza. Les autorités locales recensent 59 massacres en 100 heures, marquant l'une des phases les plus sanglantes de cette guerre.

Parmi les victimes, des dizaines de civils abattus alors qu'ils tentaient d'obtenir de l'aide humanitaire. Ce qui devrait être un geste de survie est devenu une condamnation à mort. Les files d'attente pour la nourriture et les abris de fortune, désignés comme "zones de tromperie" par les Gazaouis, sont systématiquement pris pour cible. À Al-Mawasi, prétendue "zone sûre" par Israël, des familles entières ont été décimées.

Aucun lieu n'est épargné : marchés, cliniques, camps de déplacés et immeubles résidentiels. Les témoins décrivent des scènes de carnage insoutenables : du pain ensanglanté près des camions humanitaires bombardés, des cris d'enfants dans la poussière, des soignants débordés obligés de pratiquer la médecine à même le sol.

Les Palestiniens dénoncent une stratégie délibérée de terreur visant à briser leur résistance. L'arme de la faim et de la peur serait sciemment utilisée pour asphyxier Gaza. Alors que les hôpitaux s'effondrent et que les morgues débordent, la communauté internationale se contente de vaines condoléances.

Après 641 jours d'assaut, Gaza ne subit plus une guerre, mais une annihilation méthodique, rendue possible par la complicité occidentale et le silence arabe. Pourtant, un peuple refuse de disparaître, transformant chaque minute de survie en acte de résistance.

Source : Safa News