L'offensive israélienne sur Gaza a atteint un nouveau seuil de violence cette semaine. Selon un communiqué du Bureau gouvernemental des médias palestiniens publié jeudi, les forces israéliennes ont perpétré 26 massacres en seulement 48 heures, faisant plus de 300 morts palestiniens. Le bilan provisoire compte également des centaines de blessés et de nombreux disparus, probablement ensevelis sous les décombres.

Les frappes ont délibérément ciblé des lieux à forte concentration civile : abris de déplacés surpeuplés, habitations familiales, marchés publics et même des espaces où des civils affamés tentaient de trouver de la nourriture. Parmi les victimes, on dénombre un nombre effarant de femmes et d'enfants, pris au piège de ce que les observateurs qualifient désormais de "campagne d'extermination systématique".

L'attaque la plus symbolique de cette vague de violence a visé la station balnéaire d'Al-Baqa'a, l'un des derniers refuges où des familles déplacées tentaient d'échapper temporairement à l'horreur de la guerre. D'autres frappes ont touché des foyers pendant la nuit, tandis que les infrastructures médicales, déjà au bord de l'effondrement, subissaient de nouvelles attaques. Les ambulances et équipes médicales continuent d'être prises pour cible, alors que l'accès aux fournitures vitales reste bloqué.

Le Bureau des médias a dénoncé une "politique calculée de génocide et de purification ethnique", soulignant que cette escalade intervient alors que le système de santé gazoui s'effondre et que les besoins humanitaires atteignent des niveaux catastrophiques. Malgré les multiples appels internationaux au cessez-le-feu, la campagne militaire israélienne ne montre aucun signe d'apaisement.

Dans des termes sans équivoque, le communiqué a appelé à une intervention internationale immédiate, exhortant les organisations des droits humains et la communauté mondiale à briser leur silence complice. Pour les Palestiniens piégés dans l'enfer de Gaza, le message est clair : aucun endroit n'est épargné. Et pour la communauté internationale, chaque heure d'inaction contribue à normaliser l'anéantissement méthodique d'un peuple tout entier.