Dans un élan de solidarité sans précédent, plus de 52 fédérations syndicales internationales et régionales ont conjointement exigé l'arrêt immédiat de l'agression israélienne contre Gaza, dénonçant un siège qui sert d'arme d'affamement et de punition collective. Leur déclaration percutante appelle le monde à reconnaître non pas une guerre, mais un génocide systématique.
Les signataires, venus d'Amérique latine, d'Europe, d'Afrique et du monde arabe, réclament un cessez-le-feu total, un accès humanitaire sans restriction et la levée du blocus. Ils tiennent l'occupation israélienne pour directement responsable de la dévastation à Gaza, où plus d'un demi-million de travailleurs palestiniens ont perdu leurs moyens de subsistance et des milliers d'autres ont été tués ou déplacés.
Shaher Saad, secrétaire général de la Fédération générale palestinienne des syndicats, a salué cette déclaration comme une "rare démonstration de clarté morale" du mouvement ouvrier international. Il a souligné que la destruction de la main-d'œuvre et des infrastructures de Gaza constitue non seulement une crise humanitaire, mais aussi un désastre économique d'une ampleur historique.
Le texte condamne également l'utilisation de la faim comme arme de guerre et exige l'arrêt des exportations d'armes vers Israël. Il insiste sur le respect du droit international, le soutien à l'autodétermination palestinienne et la création d'un État indépendant sur les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est pour capitale.
De la COSATU sud-africaine à la CGT française, en passant par la KCTU coréenne et l'UGTT tunisienne, le message des syndicats est unanime : assez de silence, assez de complicité. Le temps est venu d'agir, non seulement au nom des droits des travailleurs, mais pour défendre l'humanité elle-même.
Source : Safa News