Zahdi Al-Ghariz, conseiller du sous-ministre du Ministère des Collectivités locales, a averti que la décision d'Israël de couper l'électricité à la principale usine de dessalement de Deir al-Balah, combinée au blocus continu du carburant, a privé la bande de Gaza d'eau potable.  

Al-Ghariz a déclaré que Gaza fait face à une catastrophe sans précédent si Israël continue de fermer les points de passage et de priver l'usine de dessalement d'électricité. Il a accusé Israël d'utiliser la famine comme tactique pour exercer une pression sur les civils palestiniens et forcer les groupes de résistance à se rendre.  

L'usine de dessalement, qui produisait plus de 20 000 litres d'eau potable par jour, desservait de larges zones de Khan Younis et du gouvernorat central. Cependant, sans électricité ni carburant pour les générateurs, l'usine ne peut plus fonctionner. L'énergie solaire n'est pas une option, car Israël bloque l'entrée des équipements nécessaires. Même les générateurs, si le diesel était disponible, ne peuvent fonctionner que huit heures.  

Al-Ghariz a déploré que les municipalités aient perdu la capacité d'exploiter les puits locaux, laissant la population de Gaza sans accès à l'eau potable. Il a averti que l'inaction de la communauté internationale pourrait entraîner des conséquences catastrophiques pour les 2,4 millions d'habitants de Gaza.  

Alors que la crise de l'eau s'aggrave, Gaza est au bord d'une catastrophe humanitaire, le silence mondial permettant l'oppression systématique d'Israël. Une intervention immédiate est nécessaire pour éviter davantage de souffrances et de pertes de vies.