L’Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a lancé un avertissement sans équivoque : seule une aide humanitaire massive et immédiate peut empêcher Gaza de sombrer dans une famine généralisée, alors que le siège brutal imposé par Israël entre dans son troisième mois implacable.
Dans un communiqué publié sur X, l’agence a souligné que la catastrophe humanitaire dans l’enclave assiégée a atteint des niveaux insoutenables depuis que les forces israéliennes ont fermé tous les points de passage le 2 mars, privant la population de nourriture, de médicaments et de produits essentiels. "Le peuple de Gaza ne peut survivre un jour de plus dans l’attente", a déclaré l’UNRWA, insistant sur la nécessité d’un minimum de 500 à 600 camions d’aide par jour, coordonnés par l’ONU, pour éviter une hécatombe.
Le bilan de la politique de famine délibérée menée par Israël ne cesse de s’alourdir : au moins 58 Palestiniens sont morts de malnutrition et 242 autres – principalement des enfants et des personnes âgées – ont succombé à la faim ou à des maladies évitables ces 80 derniers jours. Près de 2,4 millions de Palestiniens, pris au piège sous le blocus, font désormais face à la famine, tandis que des convois d’aide pourrissent aux checkpoints sous les yeux d’une population affamée.
Pendant ce temps, les forces israéliennes intensifient leur assaut génocidaire, lançant de nouvelles incursions terrestres dans le nord et le sud de Gaza. Soutenu par l’appui indéfectible des États-Unis, le massacre israélien a déjà tué ou blessé plus de 176 000 Palestiniens depuis octobre, majoritairement des femmes et des enfants, avec plus de 11 000 personnes encore ensevelies sous les décombres, portées disparues.
Le cri d’alarme de l’UNRWA est clair : sans un cessez-le-feu immédiat et un accès illimité à l’aide, l’anéantissement de Gaza est inéluctable. Pourtant, sous le regard impuissant de la communauté internationale, le siège se resserre et le carnage se poursuit sans relâche.
Source : Safa News