À Tulkarem, en Cisjordanie occupée, l’offensive israélienne ne faiblit pas. Depuis 104 jours, la ville et ses camps de réfugiés vivent sous un déluge de raids militaires. À Nour Shams, les opérations se poursuivent sans relâche depuis plus de trois mois, plongeant les habitants dans une crise humanitaire alarmante.
Les forces israéliennes continuent de viser les zones résidentielles. Ces derniers jours, plusieurs familles ont été sommées de quitter leurs logements sous 24 heures. Des bâtiments entiers sont ensuite transformés en positions militaires. Dans de nombreuses rues, les blindés imposent une présence permanente, tandis que les accès aux camps sont bloqués, isolant totalement les habitants.
Le bilan humain est lourd : treize Palestiniens tués, des dizaines de blessés ou d’arrestations, et plus de 25 000 personnes déplacées. Des quartiers entiers sont ravagés : plus de 400 maisons réduites en ruines, des milliers d'autres partiellement endommagées, des commerces et véhicules détruits ou pillés.
À Tulkarem, la vie quotidienne est devenue impossible. L’ampleur des destructions et le recours systématique à la force rappellent les méthodes déployées à Gaza. Les ONG alertent : cette escalade militaire transforme les villes palestiniennes en zones de guerre, avec pour cible directe une population déjà épuisée.
Source : Safa News