62 000 raisons de condamner l'offensive sur Gaza

Le Bureau gouvernemental des médias à Gaza a dévoilé des chiffres glaçants sur le bilan humain de la guerre menée par Israël contre l'enclave depuis le 7 octobre 2023. Plus de 12 000 massacres auraient fait plus de 62 000 morts palestiniens, dont au moins 10 000 disparus. Parmi ces victimes, 2 220 familles ont été entièrement exterminées, sans aucun survivant, tandis que 5 120 familles ne comptent plus qu'un seul membre encore en vie.

Les enfants et les femmes paient le tribut le plus lourd. Plus de 16 000 enfants ont été officiellement déclarés morts dans les hôpitaux, tandis que des milliers d'autres restent ensevelis sous les décombres. Au moins 311 nouveau-nés et 908 nourrissons de moins d'un an ont été tués. À ces chiffres s'ajoutent 57 morts par famine, dont plus de 50 enfants, et 17 déplacés - pour la plupart des enfants - morts de froid.

Les secteurs vitaux sont anéantis. Le conflit a tué 1 411 soignants, 113 membres de la protection civile, 214 journalistes et des centaines de policiers et travailleurs humanitaires. Hôpitaux, abris et centres pour déplacés ont été systématiquement pris pour cible. Sept fosses communes ont été découvertes dans des établissements médicaux, où 529 corps ont été exhumés. Le système de santé gazoui est à genoux : 17 000 blessés nécessitent des soins de longue durée et 4 700 amputations ont été recensées, dont 18% concernent des enfants.

La crise humanitaire atteint des profondeurs abyssales. Au moins 65 000 enfants risquent de mourir de faim. Environ 22 000 patients ont un besoin urgent de soins à l'étranger, mais Israël bloque toujours les évacuations médicales. Malgré la désignation de 10% de Gaza comme "zones humanitaires", l'armée israélienne a bombardé 38 fois des secteurs comme Al-Mawasi. Avec 41 000 enfants orphelins et 14 500 femmes devenues veuves, Gaza subit bien plus qu'une guerre : une entreprise méthodique d'effacement d'un peuple.

Source : Safa News