Un crime d'occupation : Mohammed Iyad Tabasi, 24 ans, employé comme agent d'entretien dans un hôpital de campagne à Al-Zawayda, a été déchiqueté par un missile de drone israélien mardi matin. Son seul tort ? Avoir refusé, à plusieurs reprises, de devenir un indicateur pour les services de renseignement israéliens.
Selon des témoins et sa famille, Tabasi recevait depuis des semaines des appels insistants lui proposant argent, aide au mariage et protection en échange d'informations sur son entourage. Son refus catégorique lui a coûté la vie - l'appel final précédant de quelques minutes seulement la frappe meurtrière.
L'Observatoire Euro-Méditerranéen des Droits de l'Homme dénonce une exécution extrajudiciaire, soulignant que la victime n'avait aucun lien avec la résistance. Son cas s'inscrit dans une stratégie systématique de coercition israélienne : menaces, manipulations psychologiques et violences contre les Palestiniens refusant de collaborer.
Des anciens détenus témoignent de méthodes brutales : photos truquées de proches supposément torturés, chantages familiaux. Une machine à briser les consciences qui transforme la simple résistance passive en crime puni de mort.
Cette pratique, violation flagrante du droit international humanitaire, illustre l'impunité totale d'Israël dans sa guerre contre le tissu social palestinien. Aujourd'hui, à Gaza, survivre avec dignité est devenu un acte de résistance - et la résistance, un arrêt de mort.
Source : Safa News