À l'occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, l'ONU a dénoncé avec gravité les meurtres systématiques de journalistes à Gaza, accusant Israël de cibler délibérément les professionnels des médias. Ajith Sunghay, représentant du Haut-Commissariat aux droits de l'homme dans les territoires palestiniens occupés, affirme que des preuves accablantes démontrent le caractère intentionnel de ces assassinats.

Avec plus de 210 journalistes palestiniens tués depuis le 7 octobre, Gaza est devenue le cimetière de la presse. Sunghay, visiblement ému, confie n'avoir jamais vu un tel bain de sang médiatique en si peu de temps dans sa carrière.

Il rappelle que les journalistes, civils protégés par le droit international humanitaire, ne doivent pas être pris pour cible. Leur élimination constitue une violation grave, exigeant une réponse urgente de la communauté internationale, notamment via l'application des Conventions de Genève et un cessez-le-feu immédiat.

Ces voix assassinées étaient les derniers liens entre Gaza et le monde. Leur silence forcé n'est pas qu'une tragédie individuelle : c'est l'étouffement programmé de la vérité. Alors que les appels à la justice se multiplient, la liberté de la presse s'ajoute à la longue liste des victimes de cette guerre sans limites.