Plus d’un millier de personnes à Gaza sont mortes en attendant une autorisation de sortie pour recevoir des soins médicaux urgents, alors que les restrictions de mouvement continuent d’étouffer l’accès aux traitements vitaux. Des responsables de la santé affirment que nombre de ces décès auraient pu être évités si les procédures d’évacuation avaient fonctionné dans des délais raisonnables, avertissant que le bilan réel est probablement bien plus lourd en raison des difficultés de recensement au cœur d’un territoire ravagé.
Les hôpitaux de la bande de Gaza ne fonctionnent que partiellement, confrontés à des pénuries aiguës de médicaments essentiels, d’équipements spécialisés et de matériel de laboratoire. Les médecins décrivent un système de santé poussé au bord de l’effondrement par des mois de guerre génocidaire, laissant des patients atteints de maladies cardiaques, de cancers ou d’insuffisance rénale sans prise en charge adéquate. Même lorsque l’entrée de fournitures médicales est autorisée, les lenteurs et les entraves administratives retardent leur acheminement vers des structures déjà submergées par l’afflux de blessés.
La situation est encore aggravée par des conditions hivernales rigoureuses, les tempêtes et les inondations venant alourdir le fardeau des familles déplacées vivant dans des abris précaires. L’accès limité à l’eau potable et à l’assainissement alimente la crainte de flambées d’infections respiratoires, d’hépatite et de maladies diarrhéiques, en particulier chez les enfants, les personnes âgées et les malades chroniques. Malgré un cessez-le-feu annoncé, les violations persistantes continuent d’alourdir le bilan humain, approfondissant une catastrophe humanitaire qui ne montre aucun signe d’apaisement.
Source : Safa News