Gaza : 20 civils tués dans des frappes israéliennes sur des tentes

En pleine nuit, alors que des familles cherchaient refuge sous des tentes de fortune, les frappes aériennes israéliennes ont déchiré deux sites de déplacés à Gaza, transformant des moments de repos en scènes d'horreur. Plus de 20 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, ont été tués dans deux attaques distinctes — l'une à Khan Younis, dans le sud, l'autre près de Beit Lahia, dans le nord.

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À Khan Younis, les flammes ont dévoré les tentes de la famille Abu Al-Rous, en bordure de la rue Al-Istabl. La frappe n'a pas seulement tué au moins 15 personnes, elle a aussi déclenché des incendies, réduisant les corps à l'état de cadavres carbonisés, méconnaissables. Une fumée âcre enveloppait encore les dépouilles à leur arrivée à l'hôpital Nasser. Parmi les victimes figurait Mahmoud Ahmad Abdel Karim Abu Al-Rous, âgé de 24 ans. Trois des morts étaient des enfants.

Quelques heures plus tard, une autre frappe visait une tente près de l'hôpital Kamal Adwan, dans le nord de Gaza, tuant quatre membres de la famille Al-Atal. Cette fois, la bombe est tombée dangereusement près d'un établissement médical déjà submergé par les blessés et les morts.

Ces événements ne sont pas isolés — ils s'inscrivent dans une campagne de terreur systématique contre les civils. En seulement 24 heures, 21 Palestiniens ont été tués dans différentes régions de Gaza, portant le bilan total à plus de 51 000 morts depuis octobre. Chaque chiffre représente une vie effacée, une famille détruite, une histoire brutalement interrompue.

La passivité de la communauté internationale ne fait qu'encourager cette barbarie. Les tentes censées abriter les déplacés sont devenues des tombeaux. Les hôpitaux, des morgues. À Gaza, la nuit noire n'apporte plus de paix — elle n'apporte que le feu, les cendres et une douleur insupportable.

Source : Safa News