Le président américain Donald Trump a affirmé ignorer l'invasion terrestre de Gaza par l'armée israélienne, malgré les annonces officielles des dirigeants israéliens confirmant une opération militaire d'envergure dans la ville de Gaza. Cette déclaration a provoqué une vague de critiques, de nombreux analystes l'accusant de tenter d'esquiver toute responsabilité tout en permettant la poursuite de l'agression contre les Palestiniens.

Ces propos sont intervenus peu après que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et des figures militaires de haut rang ont annoncé le début d'une nouvelle phase dans la guerre contre Gaza. Le chef d'état-major israélien a confirmé que les forces d'occupation avaient pénétré plus profondément dans le centre de Gaza, qualifiant la ville de base clé de la résistance palestinienne.

Bien qu'il se présente comme non impliqué dans les décisions opérationnelles, Trump a lancé un avertissement sévère au Hamas, l'accusant d'utiliser des captifs israéliens comme boucliers humains. Les organisations de droits de l'homme ont condamné ce langage, affirmant qu'il détourne l'attention du ciblage systématique des infrastructures civiles et du bilan humain qui ne cesse de s'alourdir.

Le ministre israélien de la Défense, Israel Katz, a réitéré des menaces de dévastation accrue, déclarant que la destruction complète de Gaza suivrait unless la résistance ne rende ses armes et ne libère les captifs. Les observateurs voient dans ces déclarations une stratégie de punition collective contre la population de Gaza.

Pendant ce temps, la catastrophe humanitaire continue de s'aggraver. Des quartiers entiers ont été rasés, les hôpitaux sont submergés ou rendus inopérants, et des dizaines de milliers de Palestiniens déplacés font face à de graves pénuries de nourriture, d'eau et d'abri. Alors que la guerre génocidaire ne montre aucun signe d'apaisement, les appels internationaux pour un cessez-le-feu et la protection des civils se font toujours plus urgents.