L’Association internationale des spécialistes de génocide (IAGS), qui réunit plus de 500 experts mondiaux, a formellement déclaré que les actions d’Israël à Gaza constituent un génocide au regard du droit international. Dans une résolution adoptée à une large majorité, l’association a cité les massacres de civils, l’utilisation de la famine comme arme de guerre, la destruction d’infrastructures essentielles et les déplacements forcés de population. Ces actes, souligne-t-elle, constituent également des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité.

Cette qualification rare – seulement la dixième dans l’histoire de l’organisation – intervient alors que la Cour internationale de Justice examine la plainte de l’Afrique du Sud contre Israël, l’accusant d’incitation au génocide et d’obstruction à l’aide humanitaire. La décision des universitaires renforce un consensus international grandissant : Gaza endure l’un des crimes les plus graves de notre époque.

Plus de deux ans de bombardements incessants, de famine imposée et de siège ont causé la mort de dizaines de milliers de personnes, dont une majorité d’enfants, tandis que les survivants font face à l’effondrement des systèmes de santé, d’alimentation et d’éducation. Cette déclaration devrait accentuer la pression internationale, portant des exigences urgentes : levée du blocus, protection immédiate des civils et reddition de comptes pour les responsables de ce génocide.