Le ministère palestinien de la Santé à Gaza a révélé des données alarmantes sur la santé des nouveau-nés dans un contexte d'agression israélienne continue et d'effondrement du système médical. Entre janvier et juin 2025, environ 17 000 naissances ont été enregistrées, mais les conditions inhumaines ont entraîné des taux tragiquement élevés de fausses couches, mortinaissances, décès néonatals et malformations congénitales.

Le ministère a recensé 2 600 fausses couches, 220 mortinaissances, 21 nouveau-nés décédés dans leurs premières 24 heures, 67 bébés nés avec des malformations congénitales (0,39 %), 2 535 nourrissons nécessitant des soins intensifs (14,91 %), 1 600 cas de faible poids à la naissance (9,41 %) et 1 460 naissances prématurées (8,59 %). Ces chiffres reflètent une génération entière marquée par des risques sanitaires graves, aggravés par la destruction des hôpitaux, les pénuries de médicaments et les coupures d'électricité.

Plus de 60 % des hôpitaux de Gaza sont incapables de gérer les accouchements à risque, par manque de personnel, d'incubateurs et d'oxygène. Des milliers de femmes accouchent dans des conditions inhumaines – tentes, écoles ou même dans la rue – en raison de la destruction des infrastructures. L'explosion des malformations congénitales (0,4 % contre moins de 0,1 % en temps normal) est attribuée à l'exposition des mères aux toxines des bombardements et à la malnutrition sévère.

Depuis octobre 2023, entre 13 000 et 16 500 enfants ont été tués, dont 1 100 nouveau-nés. Un enfant meurt chaque heure à Gaza, exigeant une intervention urgente pour mettre fin à cette hécatombe.