Gaza endure un assaut implacable alors que la guerre d'Israël contre l'enclave entre dans son 617e jour. Sous les bombes aériennes et les obus maritimes, les Palestiniens meurent dans leurs maisons, leurs tentes et les files d'attente pour la nourriture. Ce carnage a déjà emporté plus de 55 000 vies, majoritairement civiles, et le bilan ne cesse de s'alourdir.
Depuis cinq jours, la bande de Gaza est plongée dans un silence absolu : plus de téléphones, plus d'internet, plus de lien avec l'extérieur. Les forces israéliennes bloquent l'accès aux équipes de réparation, aggravant le blackout et isolant une population déjà coupée du monde par terre, mer et air.
Les hôpitaux, fonctionnant à peine sous le siège, font état de carnages insoutenables. L'hôpital Al-Awda a reçu huit martyrs et plus de 120 blessés après un raid visant des civils rassemblés près du checkpoint Netzarim. Plus tôt, les forces navales israéliennes ont mitraillé des civils près du rond-point Al-Nabulsi, à l'ouest de Gaza.
Nulle part n'est épargné. L'artillerie a frappé les quartiers d'Al-Tuffah, la zone d'Asdaa près de Khan Younis et les abris près de la mosquée Al-Khaldi. À Jabalia, un raid sur la famille Dabbour s'ajoute à la liste interminable des familles exterminées.
Entre la famine qui s'installe et les communications coupées, Gaza étouffe dans un silence terrifiant, peuplé de fumée, de deuil et d'appels au secours sans réponse. Pendant ce temps, sous le regard passif du monde, la destruction se poursuit, impunément.
Source : Safa News