Mahmoud Khalil : Un militant palestinien ciblé par la répression de Trump

Mahmoud Khalil, militant palestinien et diplômé de l’Université Columbia, est devenu un symbole de résistance et de répression après son arrestation par l’administration Trump en 2024. Connu pour son engagement en faveur de la cause palestinienne, sa détention a suscité l’indignation, mettant en lumière les tensions entre politique d’immigration, liberté d’expression et activisme politique.  

Né dans un camp de réfugiés en Syrie, Khalil a travaillé à l’ambassade britannique de Beyrouth avant de s’installer aux États-Unis, où il a obtenu un master à Columbia. Résident permanent et marié à une Américaine, sa vie a basculé lorsque les services d’immigration l’ont arrêté à son domicile universitaire et placé en détention dans le New Jersey.  

Le président Trump a qualifié Khalil de « étudiant radical pro-Hamas » sans preuve, révoquant sa carte verte et affirmant que son activisme menaçait les intérêts américains. Pourtant, Khalil n’a jamais été inculpé ni condamné pour un crime. Son arrestation est perçue comme une riposte à son rôle de médiateur lors des manifestations étudiantes pro-palestiniennes à Columbia, où il plaidait pour le désinvestissement des entreprises soutenant l’armée israélienne.  

L’Union des libertés civiles de New York a dénoncé l’arrestation comme une attaque contre la liberté d’expression, tandis que le syndicat des étudiants de Columbia a accusé l’université de complicité pour avoir autorisé les services de sécurité sur le campus. Les critiques affirment que les actions de l’administration Trump visent à réduire au silence les voix palestiniennes et à étouffer la dissidence, créant un précédent dangereux pour la liberté académique et politique.  

Le cas de Khalil illustre les défis auxquels sont confrontés les militants palestiniens aux États-Unis, où la défense de la justice est de plus en plus criminalisée. Alors que l’administration Trump cible d’autres étudiants étrangers, son histoire rappelle l’urgence de défendre les libertés fondamentales et de résister à la répression politique.

Source : Safa News