L’organisation Defence for Children International – Palestine (DCIP) a appuyé les déclarations explosives du dirigeant du parti israélien de gauche Yair Golan, accusant l’armée israélienne de tuer des enfants palestiniens comme une forme de « divertissement » durant sa guerre sur Gaza.
Ayed Abu Eqtaish, directeur du programme de responsabilisation de DCIP, a révélé que plus de 18 000 enfants ont été tués à Gaza depuis octobre 2023, et au moins 200 autres en Cisjordanie occupée. Des dizaines sont morts de faim en raison du blocus israélien, tandis que des milliers d’autres sont portés disparus sous les décombres ou détenus dans les prisons israéliennes. « Ce n’est pas seulement une crise humanitaire. C’est une annihilation générationnelle », a-t-il averti.
Abu Eqtaish a déclaré que l’armée israélienne a « éradiqué jusqu’à la racine » les droits fondamentaux des enfants à la vie, à la santé, à la nourriture, à l’eau et à l’éducation, en violation flagrante des conventions internationales. Plus de 36 000 enfants sont devenus orphelins, et beaucoup souffrent de blessures permanentes, de traumatismes et de déplacements forcés sous les bombardements constants.
Il a accusé l’armée israélienne de cibler délibérément les enfants, décrivant ces actes comme un « sport » ou un divertissement pour certains soldats — des actions qui constituent, selon lui, des crimes de guerre. Tout en saluant les déclarations de Golan comme un pas vers la responsabilisation, il a dénoncé le silence de la communauté internationale. « Les lois ne valent rien si elles ne sont pas appliquées. Les enfants palestiniens sont abandonnés face à un génocide », a-t-il martelé.
Yair Golan lui-même a averti qu’Israël risque de devenir un paria international, à l’image de l’Afrique du Sud de l’apartheid. « Un État sain ne tue pas des enfants pour s’amuser », a-t-il déclaré. Ses propos ont été repris par l’ancien ministre de la Défense Moshe Ya’alon, qui a qualifié l’offensive israélienne sur Gaza de « série de massacres et de crimes de guerre ».
L’UNICEF a décrit Gaza comme un « charnier d’enfants », soulignant que plus de mineurs y ont été tués que dans tout autre conflit de l’histoire moderne.
Source : Safa News