80 jours de massacre silencieux sous le blocus – La faim tue plus que les bombes

Depuis 80 jours, Gaza subit un massacre silencieux – non marqué par des explosions, mais par la faim, la maladie et le désespoir. Au moins 326 personnes, dont des personnes âgées et des malades chroniques, sont mortes directement de malnutrition et du manque de soins médicaux, tandis que plus de 300 femmes enceintes ont fait des fausses couches en raison de carences nutritionnelles extrêmes.

Début mars, plus aucun camion d’aide humanitaire ou de carburant n’a été autorisé à entrer dans l’enclave assiégée. Les points de passage sont fermés, et la population de Gaza, coupée du monde, vit une catastrophe humanitaire totale sous les yeux de la communauté internationale. Le système de santé s’est effondré, et la nourriture est introuvable. Ceux qui souffrent de maladies pourtant traitables – comme l’insuffisance rénale – sont condamnés à mourir sans soins.

Cette privation délibérée va au-delà d’un simple blocus : c’est une arme de guerre, dirigée contre des civils dans l’une des zones les plus densément peuplées au monde. Pendant que les institutions internationales gardent largement le silence, les 2,4 millions d’habitants de Gaza voient l’étau se resserrer un peu plus chaque jour.

Les appels désespérés pour un accès immédiat à la nourriture, aux médicaments et au carburant se multiplient. Sans une intervention urgente de la communauté internationale, d’autres vies seront perdues – non pas sous les bombes, mais sous l’effet d’une cruauté tout aussi meurtrière.

Source : Safa News