Depuis près de 600 jours, Gaza subit une guerre impitoyable qui n'épargne ni les innocents ni leurs refuges. Les rues résonnent de lamentations, et chaque aube apporte son lot de vies brisées. La famine s'étend, les frontières sont verrouillées, et les Gazaouis luttent pour survivre sous les décombres.
Rien que ce lundi, des dizaines ont péri sous les frappes. À Khan Younis, un raid des forces spéciales israéliennes a coûté la vie à Ahmed Sarhan, avant que sa femme et ses enfants ne soient emmenés, suivis d'un déluge de bombes. Ailleurs, des civils réfugiés dans des écoles ou sous des tentes ont été pris pour cibles. Des familles entières, enfants inclus, effacées en un instant.
Les hôpitaux, réduits à des coquilles vides après les bombardements, ne peuvent plus soigner les blessés qui affluent. Le bilan officiel dépasse désormais 53 000 morts et 121 000 blessés - des chiffres qui ne racontent pas l'ampleur des vies détruites.
À Gaza, la sécurité n'existe plus. Maisons, marchés, abris, même les blessés : tout est cible. Alors que le monde regarde, la machine à tuer tourne sans relâche. Pour les Gazaouis, la question n'est plus de savoir quand cette guerre finira, mais combien de leur humanité lui survivra.
Source : Safa News