Alors que les bombardements s’abattent sans relâche sur Gaza et que les espaces sûrs disparaissent, l’UNICEF lance un cri d’alarme : plus de 950 enfants ont été tués en seulement deux mois, dont 45 au cours des dernières 48 heures. Ces chiffres ne sont pas de simples statistiques—ils représentent le coût brutal d’une guerre qui n’épargne personne, pas même les plus innocents.
Les enfants de Gaza vivent désormais dans une peur constante, privés de toit, de nourriture et même d’eau potable. Le blocus a transformé chaque aspect de leur vie en une lutte pour la survie. La famine se resserre alors que les réserves de nourriture s’épuisent. Les maladies se propagent dans un environnement où l’hygiène n’existe plus. Les hôpitaux, déjà submergés, doivent soigner des enfants avec des ressources dérisoires, quand il en reste.
L’UNICEF met en garde : l’avenir d’une génération entière est en danger. Au-delà des blessures visibles, ces enfants portent en eux les traumatismes de l’exil, de la perte et d’une terreur incessante. Leur droit à la sécurité, à la santé, à l’éducation—et même à rêver—a été réduit en cendres.
Malgré les appels répétés pour un cessez-le-feu et l’ouverture de couloirs humanitaires, les violences se poursuivent. Les camions d’aide patientent aux frontières fermées. Le droit international est bafoué en toute impunité. Le monde regarde, mais les enfants de Gaza, eux, n’ont plus ce luxe.
Ce qui se joue ici n’est pas seulement une crise humanitaire—c’est un échec moral. Et sans action immédiate, Gaza risque de voir grandir une génération qui ne connaîtra que le deuil.
Source : Safa News