L'Organisation des Nations Unies a confirmé des preuves accablantes d'une souffrance généralisée et de famine dans toute la bande de Gaza, appelant la communauté internationale à faire pression sur Israël pour mettre fin à la guerre et permettre un accès humanitaire immédiat. Farhan Haq, porte-parole adjoint du Secrétaire général de l'ONU, a déclaré que Gaza fait face à un effondrement humanitaire sans précédent. « Nous disposons de preuves évidentes de l'ampleur de la souffrance et de la famine », a-t-il affirmé, exigeant la réouverture des points de passage pour laisser entrer l'aide.

L'ONU a également souligné qu'Israël doit être tenu responsable de ses actions à Gaza en vertu du droit international. Haq a condamné les attaques contre les civils et les travailleurs humanitaires, les qualifiant de punition collective, une violation grave des normes humanitaires. Alors que des milliers de camions d'aide sont bloqués aux frontières fermées de Gaza, la population continue de mourir de faim. Le Conseil de sécurité, pourtant pleinement informé de la crise, n'a toujours pas pris de mesures décisives. Pendant ce temps, les habitants de Gaza, en particulier les enfants, endurent l'inimaginable sous les bombardements incessants et le siège implacable.