Les forces d’occupation israéliennes poursuivent sans relâche leur offensive sur la bande de Gaza pour le 592e jour consécutif, menant des attaques aériennes et terrestres d’une violence inouïe qui ont entraîné de nouveaux massacres de civils et une destruction généralisée.
Selon le ministère de la Santé de Gaza, le bilan palestinien depuis le 18 mars 2025 s’élève à 3 340 morts et 9 357 blessés. Depuis le début de l’agression israélienne le 7 octobre 2023, ce sont désormais 53 486 Palestiniens tués et 151 398 blessés – un chiffre qui ne cesse de grimper dans l’indifférence internationale.
Des sources médicales rapportent que plus de 50 personnes ont été tuées depuis l’aube de ce lundi, portant le bilan de la journée à au moins 138 morts. Ces chiffres reflètent une politique israélienne persistante de ciblage délibéré des civils dans l’enclave assiégée.
À Jabalia, les bombardements israéliens ont rasé la maison de la famille Al Muqeid, dans le camp de réfugiés d’Ezbet Mleem, tuant neuf personnes et en blessant plusieurs autres. Des corps restent ensevelis sous les décombres, alors que les équipes de secours tentent désespérément de les retrouver.
Dans le camp de Nuseirat, 13 membres de la famille Nasser ont été massacrés lors du bombardement de la station Razi. Parmi les victimes figuraient Ahmed Nasser Abu Osama, directeur d’école, son épouse, leurs quatre filles et d’autres proches.
À Gaza-Ville, deux drones israéliens ont frappé l’école Musa bin Nusayr, où des centaines de familles déplacées s’abritaient. Treize civils, dont des femmes et des enfants, ont été tués sur le coup, et de nombreux autres grièvement blessés.
Plus au sud, les frappes ont visé le quartier Al-Manara, à l’est de Khan Younis, faisant d’autres victimes. À Rafah, un drone a ciblé une tente abritant la famille Kassab dans la zone de Mawasi : sept morts et cinq blessés.
Enfin, la marine israélienne a pilonné des habitations à Beit Lahiya, aggravant encore un peu plus le désastre humanitaire.
Chaque jour, les frappes israéliennes ciblent des foyers civils, des abris, des écoles et des infrastructures vitales, confirmant une politique délibérée de punition collective et de destruction systématique. Malgré l’horreur, la communauté internationale reste sourde aux appels palestiniens, laissant impunies ces violations flagrantes du droit international.
Les autorités palestiniennes exigent une intervention urgente pour mettre fin à ce cycle infernal. Mais à Gaza, les bombes continuent de tomber, et avec elles, l’espoir d’une justice.
Source : Safa News