Un haut responsable de la résistance palestinienne a affirmé que l’avenir de Gaza devait rester entièrement entre les mains de ses habitants, rejetant toute tentative de tutelle politique ou administrative imposée de l’extérieur. S’exprimant alors que la guerre génocidaire a perdu en intensité mais non en impact, il a dénoncé un blocus suffocant, une faim fabriquée et des formes de punition collective destinées, selon lui, à briser la société gazaouie.

Il a décrit ces politiques comme une stratégie visant à remodeler la région selon les objectifs israéliens, menaçant non seulement la survie de Gaza, mais aussi la stabilité du reste de la Palestine. Le responsable a réaffirmé que la résistance armée devait être préservée face à l’expansion des colonies en Cisjordanie occupée et au risque de déplacement forcé de ses habitants. La libération de tous les prisonniers politiques palestiniens, a-t-il insisté, demeure une priorité nationale urgente.

Évoquant une “phase critique” en Cisjordanie, il a appelé à des efforts coordonnés pour stopper les confiscations de terres, l’ingénierie démographique et l’intensification de la présence coloniale. Seule l’unité, a-t-il assuré, permettra aux Palestiniens de préserver leurs décisions souveraines et d’empêcher toute faction d’accaparer la direction nationale. Le dirigeant a par ailleurs exclu toute normalisation avec Israël, estimant que l’État agit “hors de toute norme régionale” et ne peut être considéré comme un partenaire fiable. Il a enfin plaidé pour une action juridique et diplomatique renforcée devant les instances internationales, jugeant que la responsabilité est essentielle pour les victimes du génocide à Gaza et dans l’ensemble des territoires occupés.