Le maire de Deir al-Balah a averti que la ville ne peut plus accueillir de familles déplacées, alors que les bombardements continuent de chasser des dizaines de milliers de personnes de leurs foyers. Nizar Ayash a déclaré qu'il ne restait pas un seul espace pour installer une tente supplémentaire, la côte étant désormais bondée de familles et les quartiers Est étant trop dangereux sous les frappes aériennes constantes.

Il a décrit une ville au bord de l'effondrement, où les infrastructures s'effondrent et où l'usine de dessalement locale ne parvient plus à fournir assez d'eau pour une population qui a explosé. La survie au quotidien devient impossible, a-t-il affirmé, la pression du déplacement massif poussant la communauté vers un point de rupture.

Ayash a souligné que la crise qui se déroule à Deir al-Balah reflète le désastre plus large qui engloutit le centre de la bande de Gaza. Sans une aide immédiate et substantielle, a-t-il averti, la situation risque de se transformer en une catastrophe humanitaire totale.