Le Croissant-Rouge palestinien a rapporté qu'une frappe aérienne israélienne sur une maison voisine a gravement endommagé le complexe administratif d'Al-Amal à Khan Younès vendredi matin. Les vitres ont été pulvérisées et des débris ont envahi les bureaux, forçant la fermeture temporaire des installations.

L'hôpital Al-Amal, situé à proximité, subit régulièrement les contrecoups des bombardements et démolitions dans la zone. Ces attaques perturbent les opérations médicales, mettant en danger la vie des patients et bloquant l'accès aux soins urgents.

Les autorités locales alertent : les bombardements continus rendent le fonctionnement des services essentiels de plus en plus périlleux. Elles appellent les organisations internationales à intervenir d'urgence pour garantir la protection des infrastructures médicales et administratives face à cette escalade.

"Ils détruisent méthodiquement tout ce qui peut encore soigner", dénonce un médecin sous couvert d'anonymat, montrant les dégâts dans le service de pédiatrie. Alors que les blessés affluent et que les médicaments manquent, chaque nouvelle frappe rapproche un peu plus le système de santé gazoui de l'effondrement total.